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Thursday, March 30, 2006

Interlude

Interlude, c'est plus ou moins la rubrique perso de ce blog. Autrement dit, les jours où je n'ai pas eu le temps de préparer un article digne de ce nom (et non mon activité ne se résume pas à rider uniquement), je parle de moi. Et sans trop m'étendre sur ma vie, si ce blog existe c'est en partie parce que j'était privé de VTT depuis 9 mois, suite à une mauvaise fracture du poignet. Plus précisément une double fracture couronnée d'une subluxation. Pas trop douloureux mais qui m'obligeait en tout cas à ne pas rouler. Le repos forcé n'a en rien diminué ma passion pour le vélo et j'ai profité d'un peu de temps libre ces dernières semaines, blocage de fac oblige, pour me consacrer à ce blog.

Étant par ailleurs un décathlonien (le petit vendeur, pas l'athlète !), univers cycle bien sûr(Décathlon La Madeleine), j'ai eu l'occasion de participer hier soir à la soirée d'inauguration du nouveau mag Décathlon Rive Gauche (à la sortie du métro Bibliothèque). Et, parce qu'il y a quand même quelque chose d'intéressant dans tout ça, j'ai pu observer le Rockrider 9 Freeride. Les puristes rigoleront peut être, mais c'est plutôt encourageant de voir que Décathlon développe ce type de vélo, vu les rapports qualité-prix proposés en général. Difficile de parler du comportement du bike puisque la compression des suspensions n'était pas du tout réglée et que le test s'est limité à un tour sur la moquette. Toutefois, il est à noter que le prix initial du modèle qui était de 2 299 € est récemment passé à 1 999 € et que le nouveau modèle qui va sortir très prochainement sera équipé d'une fourche double T Boxxer (parole d'insider). Mais j'en reparlerais sûrement d'ici peu.

Saturday, March 25, 2006

Wade Simmons

Premier portrait de rider aujourd'hui avec Wade Simmons, un des précurseurs du mouvement VTT freeride, engagé aux États-Unis dans les années 90. Élevé à la méthode canadienne North Shore (près de Vancouver), il a le VTT engagé dans le sang. Et à 32 ans, il reste une des figures emblématique de la scène VTT internationale.

Fluide, polyvalent, il fait partie - avec Richie Schley - des pilotes qui ont changés l'esprit du mountain bike, transformant un sport en un mode de vie. Côté performance Wade envoie du gros d'une façon déconcertante ! Le genre de type qui saute une barre de 15 mètrès en donnant l'impression que le danger est ailleurs...

Issu du la compétition en bmx, Wade Simmons a par la suite délaissé les circuits pour se consacrer uniquement au freeride. En 2001, il remporte la Red Bull Rampage, un des contests freeride les plus engagés. En revanche, il est omniprésent dans les vidéos, avec des segments dans la mythique série New World Disorder (Freewheel Burning, Disorderly Conduct). On aperçoit également sa carrure de bûcheron dans The Collective, et dans les séries Kranked (I à IV) et North Shore Extreme (I à IV). Côté matos, il est équipé par Rocky Mountain, Oakley, Dakine, Race Face, Roach encore Bell.

Wednesday, March 22, 2006

Oakley

La marque californienne au logo facilement reconnaissable est un des sponsors, sinon LE sponsor, le plus représenté chez les pro-riders. Près d'une trentaine des meilleurs riders du moment sont en effet sponsorisés par Oakley. Parmi eux, Cédric Gracia, Kyle Strait, Robbie Bourdon, Thomas Vanderham, Timo Pritzel, Wade Simmons...

Créé en 1975 par Jim Jannard, Oakley est au départ issue du motocross. Et les premiers produits fabriqués étaient des poignées de guidon de MX ! Ce n'est en réalité qu'à partir de 1980 que la compagnie se lance dans les masques de moto et de ski. L'eyewear, qui est depuis devenu le domaine d'excellence dans lequel la marque est reconnue, fait son apparition en 1983. En 1998, Oakley définie une nouvelle stratégie commerciale de diversification "sports specifics" à tendance plus urbaine, et se lance alors dans le développement de l'habillement, du footwear et des montres.

Oakley concentre essentiellement ses efforts de recherche sur l'innovation. Elle se démarque également par des produits au design futuriste, et des formes organiques et mécaniques. L'évolution du logo suit cette tendance, avec désormais un ovale d'aspect métallique très travaillé graphiquement. Bien que sa politique de prix soit assez élevée, la marque cible avant tout un public sportif jeune entre 18 et 34 ans.

Côté performances économiques, la "O" brand se porte bien. Son chiffre d'affaire a presque triplé en 7 ans, passant de 232 millions de dollars en 1998 à 648,1 millions de dollars en 2005. L'optique reste très largement majoritaire dans les ventes et représente 75 % du chiffre d'affaire. Mais nouveauté importante, en 2005, le département habillement a vu son chiffre d'affaire passer la barre des 100 millions de dollars. Ce n'est pas le cas du département chaussures, qui lui, peine à décoller. L'executive board de la marque a d'ailleurs décidé de réduire fortement la part du footwear dans son activité, et ce, dès 2006. À plus long terme, l'entreprise a un projet de croissance annuel de 10 % sur le long terme.

Official website : www.oakley.com
Stratégie et résultats économiques de l'entreprise sur investor.oakley.com

Tuesday, March 21, 2006

Big Bike

Le magazine du VTT et des riders. Ce mag sur le VTT engagé (Freeride, Dirt, Street et Racing) a vu le jour fin 2002 et paraît maintenant au rythme de 7 numéro par an. Dommage que les parutions soient si rares car c'est bien le seul mag consacré entièrement au VTT new school. Et mieux vaut faire partie des abonnés, car c'est tout une aventure pour le trouver en kiosque !

La ligne éditorial est à l'image de ce sport, c'est-à-dire décontractée mais source de grosses sensations. Peut-être tout simplement parce que la rédaction se compose essentiellement de riders. Et c'est bien connu, on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même. Big Bike s'avère donc être la revue incontournable qui couvre tous les événements majeurs de la scène MTB, présente les meilleurs spots et teste méticuleusement tous les nouveaux spads.

Bref, je vais pas m'éterniser sur le sujet, puisque les riders de passage sur ce blog connaissent déjà forcément ce mag et que les autres s'en moquent pas mal... Enfin, on sait jamais, pour celui qui voudrait s'abonner, c'est ici.

Thursday, March 16, 2006

Un sport underground

Le constat est plutôt paradoxal. Alors que les runs des contests de freeride n'ont jamais été aussi impressionnants, que les descendeurs n'ont jamais été aussi rapide et que le nombre de pratiquant n'a jamais été aussi élevé, les disciplines de vtt engagé (DH, 4-Cross, Freeride) n'ont jamais été aussi absentes de nos écrans. Pire, quant elles apparaissent, c'est une catastrophe.

France Télévision diffusait jusqu'en 2004 un résumé ultra condensé des trois journées des championnats du monde début septembre. Et à chaque fois, le commentateur en charge de l'événement était complètement à l'ouest et s'excitait pendant une heure sur un sport qu'il ne connaissait absolument pas. Bon de toute façon, le problème ne se pose plus désormais puisque France Télévision ne diffuse plus que le Cross-Country, une discipline qui ne rend rien à la télé (et pas grand chose non plus sur un vélo!). Eurosport connaît également son lot de boulettes cela-dit. Récemment, au détour d'un bonus sur Eurosport 2, on pouvait voir le run d'un rider dans une compétition de gros freeride à Saalbach en Autriche, lamentablement soustitré "Bmx". Mais bien sûr...

Pourtant, il y a quelques années encore, on pouvait espérer de jolies choses. Sur la lancée du surf et du snow, la vague du mtb freeride arrivait des États-Unis et les sponsors avec. Avec des vélos extrêmes enfin disponibles à des prix raisonnables pour de grosses performances (3 000 € pour un vrai spad de DH, contre près du double quelques années auparavant), la pratique ne pouvait que se développer. Les représentants français étaient en plus au sommet, avec Nicolas Vouilloz et Caroline Chausson qui trustaient les podiums depuis des années.

Le hic dans tout ça ? Deux raisons principales : tout d'abord, les médias n'ont pas accroché. On ne sait pas trop pourquoi, la mayonnaise n'a pas pris. Et sans visibilité, on fait rien. Ok. Mais si cette visibilité n'est pas arrivé, c'est essentiellement la faute de la fédération française de cyclisme (FFC), qui n'a jamais réellement fait d'effort pour véritablement promouvoir la descente. Elle s'en foutais royalement pour dire les choses plus franchement. À tel point que l'année dernière, la coupe de France se disputait sur trois épreuves ! Une belle saison de vtt donc. Remarque on fais des économies sur les déplacements comme ça !

Est-ce que tout est perdu pour autant ? Pas vraiment. Déjà parce que côté matériel, les bikes ne cessent de s'améliorer et les prix évoluent toujours favorablement (même si c'est sûr cela reste un investissement). Et si Nico et Caro ont depuis un peu disparu des circuits, la relève est là. Dans un style un peu plus décontracté, on a maintenant Cédric Gracia pour faire le show outre-atlantique et sur la scène freeride, ainsi que Fabien Barel et Michael Pascal pour faire des résultats sur les épreuves officielles. Chez les femmes, Nolwenn Le Caer et Sabrina Jonnier ne sont pas en reste. Enfin, les bikes park continuent de se développer et les accros du gros vtt sont toujours là. On passera pas dans leur radio mais on fera le tour comme disaient les autres...

Wednesday, March 15, 2006

Blog events

Lancement aujourd'hui de ce blog consacré au vtt engagé. DH, 4 Cross et Freeride devraient y occuper pas mal d'espace... Histoire de compenser le manque de visibilité de ces sports dans les médias ! Au programme, actu sportive des différentes compétition officielles et des contests hors circuit, articles de fond, portrait de riders, tests matos... Pour les fan de Cross-country par contre, c'est pas vraiment la bonne adresse !

2006-2009 © www.dh-blog.com